Jeune fille au bord de la rivière
Bordelais de naissance, Numa Gillet devient élève de Tony Robert-Fleury et de William Bouguereau à Paris puis se fixe à Montigny-sur-Loing à partir de 1906. Côtoyant une colonie de potiers, le peintre se forme dans l’atelier de Georges Delvaux et développe dès lors une activité de céramiste. Il est également architecte et passionné d’archéologie.
Il expose au Salon des Artistes Français de 1890 à 1936. Plusieurs de ses œuvres ont été achetées par l’Etat et sont conservées au musée du Petit Palais à Paris, au musée d’Autun ou bien à Castelnaudary. Ses toiles sont marquées par une veine symboliste ainsi que par un goût pour la représentation féminine.
Sur cette peinture, la beauté de la femme y est particulièrement célébrée dans son mystère et traduit « l’efflorescence » de l’âme divine. Le sujet est emprunt de mélancolie et porte les ambitions philosophiques de l’artiste.