Enseigne et devanture commerciale

Vous avez un commerce (magasin, boutique, ...). Vous envisagez de réaliser des travaux qui modifient votre devanture (la vitrine, la façade, l'enseigne, …) ? Vous souhaitez connaître les démarches administratives à effectuer avant de commencer les travaux ? Dans la plupart des cas, vous devez demander une autorisation d'urbanisme. Nous faisons le point sur la réglementation.

Façade avec une baie vitrée d'un magasin

La charte des enseignes est le fruit d’une concertation entre la ville et les commerçants et artisans de Nemours. Elle est destinée à aider les professionnels à appliquer des recommandations architecturales et qualitatives qui s’intègreront dans la ville. Cette démarche a pour objectif de préserver et de valoriser l’identité des rues commerçantes et les périmètres protégés des bâtiments inscrits et classés (église, Château…) et de mettre en place une nouvelle dynamique commerciale visant à améliorer l’existant et attirer de nouvelles enseignes.

Question-réponse

En cas de vente d'un local commercial, le locataire est-il prioritaire ?

Vérifié le 30/08/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de l'économie

Le propriétaire d'un local à usage commercial doit informer le locataire lorsqu'il décide de vendre son local. Le locataire bénéficie d'un droit de préemption (également appelé droit de préférence) qui lui permet d'être prioritaire par rapport aux autres acheteurs potentiels du local.

Le propriétaire doit en principe informer le locataire de son projet de vente du local. Il existe des exceptions à cette obligation d'information.

Obligation d'information du locataire

Le propriétaire d'un local à usage commercial doit informer le locataire de son projet de vente par l'un des moyens suivants :

  • Soit par lettre recommandée avec avis de réception
  • Soit par lettre remise en main propre contre récépissé ou signature.

Cette lettre du propriétaire est considérée comme une offre de vente faite au locataire.

Elle doit obligatoirement préciser les conditions de la vente du local , c'est-à-dire le prix (ou les modalités de paiement du prix) et les éventuelles charges. Si le propriétaire n'indique pas ces mentions dans la lettre, l'offre de vente risque d'être annulée.

Une fois informé, le locataire peut exercer son droit de préférence s'il est intéressé par le local.

Les locaux à usage de bureaux permettant l'exercice d'une activité commerciale et les locaux à usage artisanal sont soumis au droit de préemption.

 Attention :

Si le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux, le propriétaire est obligé de transmettre à nouveau l'information au locataire. Le locataire dispose alors d'1 mois pour accepter l'offre.

Exceptions au droit de préférence du locataire

Le propriétaire n'a pas l'obligation d'informer le locataire de son projet de vente dans les cas  suivants :

  • Vente unique concernant plusieurs locaux d'un ensemble commercial
  • Vente unique concernant plusieurs locaux commerciaux loués à des locataires différents (on parle alors de locaux commerciaux distincts)
  • Vente d'un local commercial au copropriétaire d'un ensemble commercial
  • Vente globale d'un immeuble comprenant des locaux commerciaux
  • Vente d'un local à son conjoint, ou à son ascendant ou descendant ou à ceux de son conjoint.

Le locataire a un délai d'1 mois à partir de la réception de la lettre du propriétaire pour exercer son droit de préférence et accepter l'offre.

Il ne peut pas discuter des conditions de vente précisées par le propriétaire. Il peut cependant indiquer qu'il envisage de recourir à un prêt.

  À savoir

La loi ne prévoit pas de forme particulière pour que le locataire apporte sa réponse. Il est conseillé de répondre par lettre recommandée avec AR ou par lettre remise en main propre.

Le locataire a un délai de 2 mois à compter de l'envoi de sa réponse au propriétaire pour conclure la vente.

Si le locataire envisage de recourir à un prêt, il a un délai de 4 mois.

Si la vente n'est pas conclue dans ces délais, le propriétaire est libéré vis-à-vis du locataire et peut accepter d'autres offres.

Question-réponse

En cas de vente d'un local commercial, le locataire est-il prioritaire ?

Vérifié le 30/08/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de l'économie

Le propriétaire d'un local à usage commercial doit informer le locataire lorsqu'il décide de vendre son local. Le locataire bénéficie d'un droit de préemption (également appelé droit de préférence) qui lui permet d'être prioritaire par rapport aux autres acheteurs potentiels du local.

Le propriétaire doit en principe informer le locataire de son projet de vente du local. Il existe des exceptions à cette obligation d'information.

Obligation d'information du locataire

Le propriétaire d'un local à usage commercial doit informer le locataire de son projet de vente par l'un des moyens suivants :

  • Soit par lettre recommandée avec avis de réception
  • Soit par lettre remise en main propre contre récépissé ou signature.

Cette lettre du propriétaire est considérée comme une offre de vente faite au locataire.

Elle doit obligatoirement préciser les conditions de la vente du local , c'est-à-dire le prix (ou les modalités de paiement du prix) et les éventuelles charges. Si le propriétaire n'indique pas ces mentions dans la lettre, l'offre de vente risque d'être annulée.

Une fois informé, le locataire peut exercer son droit de préférence s'il est intéressé par le local.

Les locaux à usage de bureaux permettant l'exercice d'une activité commerciale et les locaux à usage artisanal sont soumis au droit de préemption.

 Attention :

Si le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux, le propriétaire est obligé de transmettre à nouveau l'information au locataire. Le locataire dispose alors d'1 mois pour accepter l'offre.

Exceptions au droit de préférence du locataire

Le propriétaire n'a pas l'obligation d'informer le locataire de son projet de vente dans les cas  suivants :

  • Vente unique concernant plusieurs locaux d'un ensemble commercial
  • Vente unique concernant plusieurs locaux commerciaux loués à des locataires différents (on parle alors de locaux commerciaux distincts)
  • Vente d'un local commercial au copropriétaire d'un ensemble commercial
  • Vente globale d'un immeuble comprenant des locaux commerciaux
  • Vente d'un local à son conjoint, ou à son ascendant ou descendant ou à ceux de son conjoint.

Le locataire a un délai d'1 mois à partir de la réception de la lettre du propriétaire pour exercer son droit de préférence et accepter l'offre.

Il ne peut pas discuter des conditions de vente précisées par le propriétaire. Il peut cependant indiquer qu'il envisage de recourir à un prêt.

  À savoir

La loi ne prévoit pas de forme particulière pour que le locataire apporte sa réponse. Il est conseillé de répondre par lettre recommandée avec AR ou par lettre remise en main propre.

Le locataire a un délai de 2 mois à compter de l'envoi de sa réponse au propriétaire pour conclure la vente.

Si le locataire envisage de recourir à un prêt, il a un délai de 4 mois.

Si la vente n'est pas conclue dans ces délais, le propriétaire est libéré vis-à-vis du locataire et peut accepter d'autres offres.