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Nemours & Pays de Nemours
Panorama

Personnages célèbres

Inventeurs, artistes, hommes politiques, humanistes, écrivains ou scientifiques, de nombreux personnages illustres sont nés ou ont vécu à Nemours.

D’autres, plus modestes, maires ou simples personnalités locales, ont profondément marqué l’histoire de Nemours.

En voici quelques-uns parmi les plus connus, auxquels la ville a le plus souvent dédié une rue ou une place.

Pierre Samuel Dupont de Nemours

Grand serviteur de l’État, cet économiste né à Paris en 1739, familier de Turgot, devient député du baillage de Nemours en 1789. Élu à l’Assemblée un an plus tard, il est contraint de se cacher dans la région avant de s’exiler à Wilmington, aux États-Unis en 1800. C’est là que son fils Eleuthère fondera les bases de la multinationale industrielle qui porte encore son nom.

Après un dernier séjour à Paris, où il occupe les fonctions de secrétaire du gouvernement provisoire en 1814, le retour de Napoléon l’incite à regagner les États-Unis où il mourra trois ans plus tard.

Hippolyte Bayard

On connaît peu ce « troisième homme » de la photographie, souvent éclipsé par Daguerre et Niepce. Modeste fonctionnaire au ministère des Finances, Hippolyte Bayard fut pourtant l’inventeur du tirage sur papier qu’il présenta le 24 juin 1839.

Enfin reconnu par l’Académie des Beaux-Arts, puis élu secrétaire de la Section Française de la Photographie, il s’installe à Nemours où il vivra vingt ans. Décédé en 1887 à l’âge de 86 ans, il sera inhumé au cimetière de Saint-Pierre-lès-Nemours.

Étienne Bézout

Professeur à l’École Polytechnique, chargé de l’instruction de la marine royale, le célèbre mathématicien né en 1730 est l’un des personnages historiques de Nemours les plus connus du grand public. Auteur d’une « Théorie générale » sur la résolution des équations algébriques et d’un théorème qui porte son nom, Étienne Bezout fut membre de l’Académie des Sciences.

Un lycée et une rue portent son nom. Une statue en pied commandée par la ville de Nemours au sculpteur Justin Chrysostome Sanson (1833-1910), trônait dans le parc de l’ancienne mairie jusqu’en 2010, date à laquelle la municipalité, soucieuse de préserver son patrimoine, a sollicité les services des ateliers Quigneaux pour la faire restaurer.

Justin Chrysostome Sanson

Né à Nemours en 1833, élève de l’école des Beaux-Arts à l’âge de 19 ans, le sculpteur Justin-Chrysostome Sanson a obtenu le prix de Rome à 28 ans. Il fut également le principal fondateur du Château-Musée de Nemours où sont conservées nombre de ses œuvres.

Sanson a profondément marqué la vie artistique de la commune. On lui doit la statue du mathématicien Étienne Bézout, mais aussi la source de Chaintreauville, et surtout, la Piéta réalisée en 1871, superbe bronze visible en l’église Saint-Jean-Baptiste de Nemours.

Le vicomte de Noailles

Dans la nuit du 4 août 1789, alors que les paysans menacent les intérêts de la noblesse et de la bourgeoisie, un noble, le vicomte Louis-Marie de Noailles, député de Nemours, réclame – et obtient – l’abolition des privilèges fiscaux et autres corvées. Ce coup d’éclat du beau-frère de La Fayette restera comme un symbole de l’abolition du régime féodal.

Le vicomte de Noailles, qui avait participé à la bataille de Yorktown en 1781, retourna aux États-Unis où il décèda en 1803.

Honoré de Balzac

On dit souvent que l’auteur de « la Comédie humaine » écrivit « Ursule Mirouët » alors qu’il séjournait chez un ami, à la Bouleaunière, une propriété dont on peut encore apercevoir l’un des portails en quittant Nemours par la RN7. Ce qui est sûr, c’est que le roman de Balzac se déroule effectivement à Nemours. On retrouve, au fil des pages, de nombreuses descriptions de l’ancienne capitale du Gâtinais français en ce milieu du XIXe siècle.

Victor Hugo

« Nemours n’a pas de cathédrale comme Amiens ou Chartres, mais la paroisse est une de ces magnifiques églises de campagne, qui sont, dans leur genre, et toutes proportions gardées, aussi rares, aussi complètes, et pourrait-on dire aussi belles que les cathédrales ».

C’est ainsi que Victor Hugo, qui descendit un temps à l’hôtel l’Écu de France, au cœur même de la ville, décrivait Nemours en 1844 dans ses carnets de voyages. « Rien n’y est sublime, tout y est charmant » ajoutait ce jour-là l’auteur de Notre-Dame de Paris sans savoir que cette phrase serait encore d’actualité au XXIe siècle.

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